Né en 1952, peintre autodidacte par gènes familiaux (!), ses première peintures, fortement influencées par les œuvres pointillistes de Seurat et Signac, datent des années 80. Dans les années 90, son travail est essentiellement décoratif et tourné vers la montagne. Il expose ses œuvres dans des stations de ski. Avec le temps, son travail l'amène de plus en plus à explorer les gammes de blanc nées de la lumière et dans tous ses travaux, on observe le soin qu'il porte aux nuances à partir des années 2000. En 2008, Il cesse ses activités professionnelles pour se consacrer pleinement à la peinture. Même si ses supports restent figuratifs, ses recherches chromatiques sont de plus en plus évidentes et on le constate clairement à travers les œuvres sous plexi qu'il réalise sous le nom de Douda.

C'est en 2015 que commence le travail sur des griffonnages. Les premières œuvres réalisées sur papier dans leur forme actuelle ont vu le jour en 2017. Par cette technique, Didier Terme restitue des formes qui nous donnent plusieurs lectures. Selon que l'on se trouve près de l’œuvre ou qu'on s'en éloigne, qu'on la regarde de face ou de biais, les perceptions visuelles basculent et l'esprit peut s'arrêter librement à chacune d'entre elles. Ainsi, le travail du peintre invite à suivre le cheminement bien connu du "visiteur de musée" qui s'approche de l’œuvre à l'effleurer du visage, pour en apprécier le "détail" puis qui recule de quelques mètres pour en saisir toute l’ampleur.

photo du visage de Didier Terme inscrite dans un cercle